Archives de Catégorie: Cercle des Rituels

ISIS

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Article de Patricia Buigné-Verron
www.mouvement-interieur.org

 

Le tableau ci-dessous est une peinture intuitive selon l’enseignement de Nadyn Kuntz. Il n’y a aucune intention de départ. Tout commence par des tracés aléatoires avec une peinture de couleur rouge. Il s’agit ensuite de trouver des formes harmonieuses dans les « taches » qui se forment (comme ce qui peut apparaître parfois à travers les nuages qu’on contemple dans du ciel) et d’aller dans leur sens, à pinceau levé, en faisant des choix. Dans ce lâcher-prise, tout se transforme continuellement. Il est bon de se laisser surprendre et même « enseigné » par ce qui veut se mettre à jour… Le tableau ci-dessous est mon deuxième tableau, le premier étant « Eveil »
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Initiation4Issue de la Souche et de la Source, lien entre la Terre et le Ciel, l’Arbre de Vie est Sa demeure.

A côté d’Elle, se dresse de toute sa hauteur le serpent initiateur, l’onde de vie, l’énergie Kundalini. A lui, le serpent, d’ouvrir les sept portes du ciel aux couleurs arc-en-ciel de la lumière diffractée ! A lui aussi de conduire le chemin de l’Ascension et d’ouvrir dans les corps, les portes correspondantes [1] ! Depuis l’aube des temps, secrètement, il prépare une nouvelle peau à la Terre. Les temps sont prêts pour la mue…

Initiation5A travers les six brins colorés de leur queue, deux oiseaux, envoyés de l’Esprit, transmettent à l’Arbre de Vie des flux inspirateurs. Six brins complémentaires sont encore cachés dans le monde invisible. Douze brins au total pour évoquer le futur ADN de l’humain en préparation. Mêlés à ses racines, ils fournissent à l’Arbre les nutriments sacrés, irradiés par l’Esprit.

Initiation2Dans les racines, justement, un creuset alchimique s’active, transmutant inlassablement les ombres en or liquide. C’est là qu’Elle intervient. Les pieds dans le creuset, voilant pudiquement aux yeux profanes l’entrée du temple de la suavité, Elle vibre subtilement, élevant l’énergie brute, palier après palier, jusqu’au plus haut degré de sa forme sublimée… C’est alors qu’un soleil tourbillonne en Sa couronne déployant ses rayons alentour dans la danse tournoyante de la voilure du feuillage… Elle devient vaisseau d’or de la Vérité incarnée….

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Elle habite l’Arbre de toute éternité, enspiralée par les deux brins des queues bleu et rouge, yin et yang, féminin  et masculin, que Ses amis ailés aimantent subtilement pour nourrir en Elle, l’essence CIEL, cet essentiel d’AMOUR répandant des ondes-cœur au-dessus de sa tête …

« Tout est dans tout » semble-t-Elle dire ! Le feuillage est un voile de danse tourbillonnant autour d’Elle. Il se mêle aux plans de l’Univers en forme de vitraux multicolores… Queues d’oiseaux, queue de serpent et extrémités des ondes colorées se mélangent aux racines de l’Arbre en sèves nourrissantes… Qui sait même si la queue du serpent et le brin vert de la queue de l’oiseau ne veulent pas se rejoindre dans l’amitié scellée entre la Terre et le Ciel ? Et d’ailleurs, s’agit-il de queues d’oiseaux, de brins d’ADN, de nadis [2] ou de simples rubans dont Elle joue dans l’envolée de Ses bras ?

Initiation10Autour d’Elle s’étend l’Univers multidimensionnel en ondes luminescentes. Les couleurs de l’arc-en-ciel  proposent les marches du chemin de l’humain, de plan en plan. D’un côté, le chemin descend dans la matière, et de l’autre,  il remonte vers la lumière ! Elle-même demeure au centre, le corps offert au couloir de feu de l’Ascension. Pont immuable entre le Ciel et la Terre, présente dans les deux mondes simultanément, Elle assure Sa fonction de Passeuse d’Amour entre le haut et le bas, le bas et le haut. Tout semble en ordre selon une volonté de Joie universelle, de Joie unie vers Elle

Mais qui est-Elle donc ? Sa parole est audible en nos cœurs :

« Je suis Celle qui fut, Celle qui est et Celle qui sera… Depuis l’aube des temps, je tisse et je lisse le tissu de l’humanité, je suis le Lys de la royauté et de la pureté, je suis ISIS, Reine de la Lignée d’IS. Mon nom de Déesse, d’I et d’S composé, je vous l’écris en lettres superposées par mon corps en I dressé, enveloppé de deux S ondulés. Je nomme ce symbole [3]maintes fois repris au cours de l’humanité (illustrations ci-dessous), le « Geste primordial »…

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La dernière illustration est la couverture du livre « changez votre futur par les ouvertures temporelles » de J-P Garnier-Malet [4]

[1] Les sept chakras
[2] Canaux énergétiques dans lesquels circule le Prâna ou énergie vitale
[3] Première représentation connue de ce symbole sur un vase sumérien
[4] « Changez votre futur par les ouvertures temporelles », Jean-Pierre Garnier-Malet

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Le Cercle dans les différentes traditions

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Article de Dianann

www.carnutes.com


Le cercle a toujours été utilisé pour expliquer l’origine des choses, pour s’orienter dans le monde et pour symboliser les merveilles de la nature. Il a toujours joué un rôle dans les rituels religieux, destiné à contenir l’expérience du sacré.

Tourner autour ou à l’intérieur de l’espace ou de l’objet sacrés est un rite universel que l’on retrouve dans de multiples traditions.

  • Les prêtresses vaudoues tracent un cercle sur le sol.
  •  Les amérindiens font des danses circulaires.
  • Les esquimaux gravent un cercle dans la pierre.
  • Les derviches tournent sur eux-mêmes.
  • Les roues médecines étaient dessinées à même le sol à l’aide de pierre que l’on déposait pour former un cercle dans lequel se trouvait des rayons, un peu comme une roue de charrette du 19ième siècle.

A l’intérieur du cercle, l’espace n’est plus ordinaire mais sacré.

LES MANDALAS

Le « mandala » veut dire « Cercle » ou plus exactement « Cercle sacré » ou  » Cercle magique ».

Le mandala représente le monde idéal. C’est une forme géométrique avec un centre : la concentration, et une périphérie : l’organisation. Chaque mandala classique, d’origine orientale, a comme contenu un Mantra, formule sacrée hindouiste ou bouddhiste. Le Mantra est l’âme du mandala. La définition d’un mandala repose sur trois principes d’organisation : le point central, le rayonnement de ce point, et la frontière extérieure circulaire.

Le point central symbolise le mystérieux centre d’énergie, lieu de naissance de toute existence dans l’espace et le temps. Il symbolise également l’unité, la totalité et la perfection. Le point central apparaît comme commencement et comme fin de tous les chemins possibles.

Le rayonnement issu du point central se développe de façon centrifuge jusqu’à la frontière circulaire où il se reflète, pour rejoindre le centre, en mouvement perpétuels de façon centrifuge et centripète confondues. Le point central est le point de départ et d’arrivée de tous les mouvements signifiants l’unité dans la diversité ou la diversité dans l’unité.

Le cercle, véritable frontière avec l’extérieur, est le protecteur de son contenu sacré, notamment du point central. Il est aussi le symbolisme de l’infini et de l’absolu. C’est une visualisation de l’Univers.

Le centre d’un mandala représente le centre de l’Univers. C’est le coeur de l’univers qui comporte la sagesse, énergie venant du vide, du silence. Dans ce silence vivent l’unité, le divin, l’invisible, le métaphysique.

La périphérie représente la création du monde. C’est aussi la diversité de l’univers en organisation, née de son centre.

 

LES CERCLES DE PIERRES 

 

Stonehenge se compose de 4 ensembles concentriques de pierres :

L’ensemble externe est constitué de grands blocs de grès rectangulaires qui forment un cercle de 30 mètres de diamètre.

A l’intérieur un deuxième cromlech constitué de blocs plus petits.

Un ensemble de trilithes en grès, composés chacun de 2 blocs verticaux surmontés d’un linteau. Ils sont disposés en fer à cheval et à l’intérieur se trouve un bloc de grès évoquant une pierre d’autel.

Un fossé circulaire de 104 mètres de diamètre, et d’un talus ou furent creusés 56 puits : les trous d’Aubray.


La fonction de Stonehenge fut l’objet de nombreuses théories :

Prédiction des solstices et équinoxes, des éclipses de soleil et de lune, calendrier par calcul des positions du soleil et de la lune par rapport à la terre, et bien entendu cérémonies religieuse.

LE CERCLE RITUEL

Un rituel est un instant particulier où l’on prend le temps d’être hors temps et hors espace. Les formes de bases de la création sont le cercle (éternité) et le carré (incarnation)

Le cercle, sans fin, ni commencement, symbolise le temps et l’éternité. Il est la limite magique infranchissable. Le ciel, le soleil, le souffle divin sont symbolisés par le cercle. IL vient se juxtaposer au carré de la Terre afin de parfaire à la création incarnée.

Les Clairières au rond bordé d’arbres, les Bosquets n’échappent pas à la frontière sphérique qui associe la magie du Cercle et la symbolique divine de l’arbre.

Il est l’espace sacré délimité par le Druide.

Le cercle est semblable au temple, à la mosquée, à la synagogue, au dojo ou à la clairière d’un bois. Le cercle établit le lien au cosmos et sanctifie tout ce qui s’y trouve. Il protège aussi contre l’extérieur.

Le centre de cet espace sacré servira symboliquement de pivot, d’axe de rotation.

Le premier sens est « le sens des aiguilles d’une montre » ou encore, le « sens solaire », d’est en ouest. Ce sens est constructeur.

L’autre sens est le sens inverse des aiguilles d’une montre que l’on dit aussi « sens polaire », parce que les étoiles tournent dans ce sens autour de l’étoile polaire. Il correspond à l’énergie dissolvante de l’univers.

 

 CLIN D’OEIL

« Vous avez remarqué que toute chose faite par un indien est dans un cercle. Il en est ainsi parce que le Pouvoir de l’Univers agit selon des cercles et que chaque chose tend à être ronde. Dans les temps anciens, lorsque nous étions un peuple fort et heureux, tout notre pouvoir nous venait du cercle sacré de la nation, et aussi longtemps qu il ne fut pas brisé, notre peuple a prospéré. Tout ce que le Pouvoir du Monde fait est réalisé dans un cercle. Le ciel est rond, et j’ai entendu dire que la terre est ronde comme un ballon, et que toutes les étoiles le sont aussi. Le vent, au sommet de sa fureur, tourbillonne. Les oiseaux fabriquent leur nid dans un cercle parce qu’ils ont la même religion que nous. Le soleil s’élève et redescend en formant un cercle. La lune fait de même, et tous deux sont ronds.

« Même les saisons, dans leur changement, forment un grand cercle et reviennent toujours où elles étaient. La vie de l’homme est un cercle de l’enfance à l’enfance, et ainsi en est-il pour chaque chose où le Pouvoir se meut ».

Paroles d’Élan Noir, dans « Pieds nus sur la terre sacrée »