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Les échos de Bran Du

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Article de Bran du (le Corbeau Noir)

 En écho à « Initiation« 

20150310_105655Féconde la trame De la Femme faite ondes Et ruisselante son âme Qui serpente en ses rondes.. Le coeur est cette rosée déposée au centre de la fleur. Il la fait éclore en pétales d’aurore et de rouge clameurs… L’Amour est enlacement, tourbillon des amants Qui tressent en dansant une parure pour le vent… Un vent qui souffle sans faillir sur la braise du désir… Sacré est cet instant où se noue l’essentiel de la Terre et du Ciel, « amoureusement »…

En écho à « la Grande Tisseuse« 

« Je suis la  » Femme-Conscience » Le Vortex inépuisable de l’Essence Qui donne sens à votre Existence… Je suis ce qui, en vous, m’est semblable Et douces correspondances… Je suis la vasque, la cuve, la fontaine, le bassin D’où se répandent les fils et les brins De ma haute toile de lisse ; De celle qui, en l’univers, tisse Le manteau d’Or des matins… Pour toute Evolution véritable Un métier à « hisser » est indispensable… Celui-ci est situé dans les profondeurs… De là… on prend de la hauteur !… Le « cocon » est universel Dont nous tirons le fil divin Afin de transformation et de mutation… Ainsi, c’est certain… La chenille se fait « papillon » !

A propos des peintures intuitives de Patricia

          Patricia, passeuse de Lumière et d’espérance, oeuvre inlassablement à l’écoute de la Mère, de la Déesse des Origines, d’un Féminin « initiateur » gardien des sources et fontaines, des braises et des feux de l’Amour….           Elle « prend soin », accompagne et réalise, des processus de « guérison » qui tendent à rétablir les équilibres et les harmonies qui font défaut en l’organisme humain…           Elle pratique entre autres activités artistiques et spirituelles la peinture intuitive qui est une forme de « danse picturale » où la spirale créative développe ses orbes , soit des courbes généreuses qui épousent les oscillations et modulations de l’Energie Une….           Après « Éveil », elle nous offre un second tableau « Initiation » , enfant du Souffle, du Serpent sacré et de la Flamme alchimique…           Ruissellement de feu, ondes amoureuses et ondes dansantes, tourbillons de l’âme au berceau des naissances, fluides magiques qui oeuvrent aux mutations essentielles, aux transformations fondamentales…           Tout ici con-centre, fait centre avec l’unité et ses manifestations « arc-en-ciel »…           Tout est jaillissement et remise au(x) monde(s)….           Nous sommes appelés en cela aux circonvolutions de la Vie, à l’enlacement d’importance, aux noces mouvantes et émouvantes de ce qui s’épouse et s’épousant célèbre et concélèbre…           Patricia anime divers ateliers de mise ou remise en connexion, en conjugaison, en coordination au sein de fréquences vibratoires accordées et ajustées qui établissent ou rétablissent la mise en correspondance, en écho et résonance, en concordance avec ce qui Fût, Est et Sera….           Elle anime un espace informatique appelé le Cercle des Cercles qui rassemble ceux et celles qui marchent fraternellement et solidairement en lumière vers la Lumière…           Elle nourrit par ses pensées et réflexions un blog de rencontres et d’échanges qui regroupe de tels marcheurs et marcheuses dispensateurs généreux et féconds de dons, d’espérances, de connaissances et de talents….           Je vous invite à visiter la « salle des banquets du coeur et de l’esprit »…

Bran du (le Corbeau Noir)

L’éveillé

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Article de Bran du (le Corbeau Noir)
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Depuis fort longtemps il se tenait là le dos contre la verticale du tronc, sous l’arbre à l’immense ramure et à l’ombre accueillante….

Il pouvait sentir derrière lui la respiration même de l’arbre, et son sang, circulant en ses veines devait lui aussi se sentir en correspondance, en affinité de flux avec la sève irriguant branches et feuilles…

Il s’adonnait à la méditation concentrant tout son esprit sur le souffle sortant de ses lèvres, de son nez et chassant régulièrement les tentatives du mental aspirant sans cesse à occuper une place qu’il n’avait plus…

Ce fut un long temps de privations qui le conduisit peu à peu aux limites de la mort… Mais une jeune fille vînt vers lui qui lui tendit de la nourriture et il accepta celle-ci en se rendant compte que les « privations » n’avaient pas opéré chez lui la « révélation » qu’il attendait avec humilité et ferveur…

Il reprit donc de la nourriture et cessa de négliger ce besoin et c’est alors que les ombres et les brumes qui entouraient sa personne et hantaient toutes ses profondeurs se dissipèrent d’un seul coup laissant place à une pluie de douce lumière, à un vent de tendre clarté… Tout devint clair, limpide, transparent comme une eau de source s’écoulant du marbre bleu d’une fontaine…

Cela mit fin à sa souffrance, à toutes les souffrances qui agitaient son corps et ses pensées… Il eu alors la Connaissance, la Mère des Connaissances ; celles dont découle toute compréhension, tout entendement….

Il voyait parfaitement les articulations et les mécanismes d’une pensée à l’oeuvre et les phénomènes, causes, origines ainsi que leurs effets bienfaisants ou destructeurs… Il comprenait de l’intérieur le fonctionnement et les enchaînements de ce qui conduit de la joie à la peur et de la peur à la joie… Il sut que parmi tous les fléaux du genre humain se tenait au premier rang la Souffrance ; une souffrance alimentée au biberon de la peur et de l’ignorance et qui faisait se cailler la moindre parcelle de bonheur…

Un autre jour, regardant passer un groupe de jeunes femmes musiciennes, il entendit l’une d’entre elles dire aux autres : – « Si la corde de ton instrument est trop tendue elle cassera et s’il elle est trop distendue alors ta musique ne sera pas de la musique… »

Il comprit aussitôt que le contenu de ce propos allait devenir un axe majeur de sa pensée : la recherche du plus juste    milieu !…

(Où encore l’art de s’accorder, d’accorder l’instrument de son être afin qu’il sonne le plus juste possible et donc sans parasiter les hautes et basses vibrations de la vie… Ou encore et dans le même sens, dans la même idée, comment instaurer la concorde, la juste mesure en tout rapport et relation ?)

Il déduit de tout cela des lois fondamentales pour mieux connaître l’être humain, l’aider et le soigner en lui exprimant sa compassion :

Reconnaître que la souffrance ou dissonance existe, remonter à la source de cette souffrance, à ses causes, étudier et comprendre celles-ci..

S’ouvre alors le chemin et les voies de la guérison, une fois cette souffrance et son origine bien identifiées…

La dite guérison passant par de bonnes « pratiques »; des pratiques « justes » et parmi ces bonnes pratiques ; celles faisant l’économie du « désir » ; du désir charnel entres autres désirs, mais aussi celles luttant contre toutes formes d’ignorance ; de celles qui suscitent la peur et la crainte, l’angoisse, la servilité et la dépendance… La souffrance pouvait être vaincue, là, ici et maintenant… Quelle révélation !…

Son être frémissait à cette pensée comme les feuilles accrochées à leur branche agitées par le vent espiègle…

Etre libéré de la peur, là était, résidait le véritable bonheur, la sérénité, l’apaisement, la fin des tourments…

Le feu destructeur qui le rongeait depuis si longtemps s’était éteint en lui remplacé par une autre flamme, ou autre braise, toute spirituelle celle là…

Il s’était éveillé à la pure clarté, il buvait des yeux le lait blanc du ciel, sa peau respirait tous les parfums et senteurs de la terre…

Un nuage passa très cotonneux. Il suivit sa course puis le nuage se transforma en pluie… Il pensait ne plus voir le nuage, mais il vit celui-ci dans la pluie qui tombait pour abreuver les lèvres de la terre…

Il comprit qu’il en était de même de la mort, des apparences de la mort ; elle aussi n’était qu’une transformation à venir !… Alors des larmes de joie vinrent se conjoindre aux gouttes tombées de l’arbre…

Il s’était éveillé après une très longue nuit passée à se perdre dans les dédales d’une pensée obscurcie et détournée du chemin de la vraie vie…

Eveillé, comme chaque nid au matin, chaque fleur sous la rosée matinale…

Lui aussi, il voulait maintenant danser avec les feuilles, chanter avec les oiseaux, rire avec les fleurs…

Et c’est cela qu’il fît !….

De la Danse

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Article de Bran du (le Corbeau Noir)
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« Sans nom » est le premier et le plus grand comme le plus mystérieux de tous les chorégraphes…

Sans nom, mais non sans alphabets car « pour être au monde, il faut y être nommé »…

La Création ne sera formulée comme telle que par l’art et la science du langage et donc des lettres assemblées de diverses manières et en diverses formes propres à un entendement spécifique…

Notre corps résume et condense un alphabet singulier fonction de son appartenance « ethnique », sociale, culturelle….

Nous sommes la totalité de cet alphabet, nous en sommes toutes les voyelles et toutes les consonnes ainsi que toutes les articulations et conjugaisons…

Quand nous dansons, c’est cet ensemble que nous mettons en branle à travers divers traductions gestuelles silencieuses ou sonores, savantes, architecturées ou improvisées…

Nous sommes réellement un alphabet qui danse et, sensiblement, émotionnellement, sensuellement, voluptueusement, plus encore, la danse d’un poème

Notre sang danse dans sa circonvolution infinie au rythme d’une cadence vitale qui est celle du cœur… Quelles-sont en nous les cellules, les atomes, les particules, qui ne dansent pas ?

La danse bat et se meut au cœur même de notre vie…

Femme danseA l’origine la danse n’est qu’un point, qu’un condensé d’univers et de possibilités, mais la danse grandit et ajoute sans cesse, en son entour, un cercle plus large que le Cercle Originel, que le Cercle précédent, pour créer une périphérie et investir au maximum de son expansion le temps et l’espace… Tout le temps, tout l’espace…

Le danseur ou la danseuse sont ce Point D’Origine et leurs danses nous content Celle-ci ; le retour à celle-ci et son redéploiement dans le Corps de Vie qui fait ainsi mémoire de sa lointaine appartenance et perpétuelle résonance…

La danse, lorsqu’elle s’incarne en toutes ses dimensions, exprime et manifeste à la fois une origine, une présence eu monde et un devenir…

Il se peut en effet qu’en chaque danseur ou danseuse se reformule, en conscience ou à son insu, une cosmographie, une genèse initiale, revêtue autant de mémoire que de devenir…

La danse que nous mettons en oeuvre sur la terre répond aux danses du ciel…

Elle établit, instaure, restaure, entretien une suite de correspondances, de dialogues, d’échanges à travers des mouvements analogues et « universels » qui autorisent et favorisent la communication Terre-Ciel et Ciel-Terre….

L’arbre, le roseau, la plante, tout cela qui dansent « terrestrement » dans les souffles ne fait pas autre chose que de nourrir ces échanges à leur façon…

Tout mouvement conçu ainsi est une « reliance »… Ainsi l’alphabet des corps et des sens se fait « correspondance » épistolaire…

La vie se manifeste « essentiellement » par le mouvement ; danser, c’est mettre la vie en mouvement et la manifester à travers un Fragmentaire d’expression qui aspire à se conjoindre à un Tout… (A retrouver ce Tout dont il est issu.)

L’Amour est sans doute la plus magnifique et la plus extraordinaire manifestation de la Vie à l’oeuvre au sein du don et de l’offrande…

Quand l’amour réunit deux corps dans la danse unitaire et fusionnelle, il devient l’ambassade majeure, ultime, absolue, infinie de l’Energie Originelle et de la Vibration première…

La danse élève le corps dans les hauteurs, abat les limites corporelles de l’enveloppe charnelle, propulse dans l’espace au-delà même du visible, fait de nous un accord, une résonance, un écho, un retentissement unique et singulier au sein d’une chorégraphie plurielle et universelle… consiste à

Quand la danse s’éprend de l’être et que l’être se prend à danser, nous sommes à la fois le poème vivant et sa parfaite enluminure…

Le Grand Corps de la Danse

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Ce sera à l’aube, au moment du grand passage,
Lorsque s’ouvrira, pétale après pétale, la fleur du jour…
Je serais là, avec l’écorce de ma chair, la branche de mes bras…

Je serais là, avec le Souffle caressant… mon Arbre de Vie.
Souple se fera mon tronc…
Un rythme lent et presque sourd montera dans l’aubier de mes sens…

Il frappera régulièrement, obstinément, à la porte de mon coeur,
Appellera au seuil de ma conscience,
M’invitera à ceindre l’air, à épouser les flux et les ondes…

Alors j’avancerai sur le tertre, dans le cercle d’ajoncs et de genêts et, devant mes yeux,
Un long serpent déroulera ses sept anneaux formant comme une majuscule en mouvement,
Celle-là même qui est l’initiale de tout son et de tout langage, celle-là même qui est la partition de toute partition…

Au large, devant l’horizon renaissant de la Mère,
Mouettes et goélands reprendront la spirale première et, l‘élargissant sans cesse,
L’emmèneront sous leurs ailes couronner toute chose en attente du Mouvement des Origines…

Et je serais là parmi ces choses,
Faisant venir en mes muscles un sang de désir, un sang volontaire,
Un sang de force et d’effort pour ébranler l’attelage de mon corps et de mes pensées…

De mes talons, je ferais sonner la terre de bruyère sans bouger de place
Je rependrais mesure du sol, du terreau, de l’humus
Liant mes fibres à celles tissées dessous cette terre de mémoire…

Progressivement, j’imprimerai le rythme afin qu’il fasse écho
Et que soit la résonance entre le plus bas et le plus haut…
Je trouverai ainsi peu à peu ma place dans la Ronde, ma place dans le Cercle…

Je réglerais ainsi ma fréquence
Afin de pouvoir transmettre et relayer les magiques substances naissant de cette mise en contact
En vibration de mes moindres atomes avec toutes les cellules animées par le coeur de Mère…

Le son, quand il est porteur d’intention et que cette intention s’ajuste dans les flots et les énergies de l’échange,
Porte loin, si loin que vous ne sauriez en imaginer le parcours et la distance…
C’est un incroyable ambassadeur qui part de l’intérieur le plus profond vers un extérieur des plus élevés…

femme

Ce qui vous entraîne dans le tourbillon,
C’est tout ce qui, après réception, vous revient en retour…
Alors sur vous-mêmes vous faites un premier tour, puis un second, puis…

…Vous dansez aux bras de l’Amour !
Alors le soleil tourne autour de la terre
Entraînant avec lui la roue des saisons…

Je serais tour à tour, de neige et de feu, de glace et de miel…
J’aurai en moi tout le ciel, tous les vents, toutes les flammes, toutes les étincelles
Et tous les voeux que des lèvres aimantes et ferventes font jaillir de leur généreuse corbeille…

Goûtez lors, le dense et l’intense,
La sensation, l’émotion, l’instant d’éternité tout cela qui vous projette dans l’immense,
Dans l’infini, dans l’absolu, dans l’inconnu connu et dans l’immortalité !…

Vous n’êtes plus que le Grand Corps de la Danse…
Ce Grand Corps, et il n’est rien de plus !


 

Le Féminin Sacré

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Le Féminin Sacré

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Approcher le Féminin sacré, l’ambassade de la Déesse, implique pour l’homme de tenir ses engagements et ses serments envers lui-même et ses dieux ( les Forces/Energies et Lumières) (son animus) qu’il sert de cœur et d’esprit, faute de quoi, la relation escomptée et recherchée ne peut s’instaurer… La responsabilité de cet échec au sein de la quête repose entièrement sur l’homme indigne, par son comportement et ses attitudes négatives, injustes et destructrices, de postuler à la Royauté de son Être sur les territoires mouvants et émouvants de la Vie…

Le lieu de « rencontre »

Le rendez-vous se tient à la source, au puits, à la fontaine, aux rives et rivages, près de la matricie originelle et de l’écoulement de ses eaux pourvoyeuses de bien être et de bienfaits… C’est en ce lieu privilégié que se trouvent les « Bonnes Dames », les Fées, les Ondines…

L’eau est donc le lieu spécifique de la « Rencontre »… C’est dans cette « enclave sacrée » que surgira, des ondes « primordiales », le Feu aimant et amant d’où surgiront le Serpent, le Taureau et le Bélier comme surgissent du Chaudron les trois gouttes de santé, de connaissance et d’immortalité….

Le Féminin sacré est fondamentalement lié au Monde Blanc, au Gwenved, au Monde de la Pleine Lumière… C’est le Monde de la Blancheur suprême synonyme de Spiritualité…

Le seuil infranchissable

La démarche du Masculin consisterait à s’unir au Féminin sacré pour aller à la rencontre du rayonnement de la Pleine Lumière dont il recevra les rayons bienfaisants et les « forces et énergies » constitutives de son être en évolution vers le monde spirituel… Toutefois en cette quête amoureuse l’homme se devra de ne pas franchir la Limite imposée , une limite à n’outrepasser en aucun cas…

Quelle est cette limite, ce seuil infranchissable, qui dépassé, enfreint, entraîne la cessation du lien et la disparition du pôle lumineux dispensateur de bien être ?

Quelle est dans ce « Féminin sacré » le point d’inaccessibilité ?…

C’est, peut-être, le verger ou le jardin secret du Féminin , ce qui préserve, alimente, subtante, protège, régénère le Féminin lui-même… la partie éternellement virginale que l’homme ne saurait en aucun cas déflorer ?…

Mélusine comme « archétype »

Mélusine (Mère Lusigne ou Mère Lucie de « lux, lumière ») est liée incontestablement elle aussi au « Monde Blanc ». Son origine se trouve dans le Pays d’Albâtre: l’Albanie : «  le Pays Blanc »… Son nom à pour signification « la Merveille ». ( On pourrait comprendre et entendre en ce terme : la Mère Veille !)…

Elle est fille d’un roi et d’une fée. Elle a don aussi partie liée à la souveraineté et à la source de celle-ci, a la fonction royale et aux Dames Blanches gardiennes des fontaines et autres « écoulements sacrés »… En tant que représentante de la Déesse et Servante de Celle-ci, elle est détentrice des pouvoirs de délégation qui participent de l’élection Son service, sa mission et fonction est assujetti à un interdit (lequel se transmet de Mère en Fille)

Lors de certaines « périodes » la relation entre la polarité masculine et son complément féminin doit s’estomper ( le samedi pour ce qui est de Mélusine) (Lors de « ses couches » pour sa Mère)… La rupture, par l’homme, de l’interdit, du serment prononcé, entraîne, pour la Mère de Mélusine et ses filles, l’exil sur une île perdue… Pour se venger de ce sort consécutif au non respect par son père de ses engagements envers sa mère, Mélusine se rend en « Albanie » et enferme (enclos) son père dans une forêt dont il ne sortira plus. Sa mère offusqué de cet acte réalisé sans son consentement et accord condamne sa fille vengeresse à devenir une « femme-serpente » qui ne sera délivrée de cet état ambivalent que par un homme qui devra lui respecter son serment ( ne pas voir son épouse le samedi )… Mais, Raymondin trahira aussi son épouse et le serment sera rompu après 25 ans de vie commune des plus douces et la mise au monde de huit enfants comportant chacun une difformité étrangement valorisante… C’est elle qui aura fait bâtir la résidence de sa famille : le château de Lusignan… Elle disparaîtra à jamais de la vue de son bien aimé tout en protégeant encore ses enfants au-delà du monde visible…

(Il est à noter que Raymondin rencontrera sa future épouse dans une forêt du Poitou auprès d’une fontaine ; celle de la Soif-jolie, où se retrouvent les Dames Blanches… Il est dit que le Seigneur Raymondin se fit ermite pour expier sa faute.)

Le récit légendaire (sur fond mythologique et archétypal) nous dit que Mélusine, sous le regard horrifié de son époux fautif, se transforme aussitôt en serpent ailé…

Voilà une « illustration » de l’étude précitée qui mérite bien quelque investigations par notre pensée et nos capacités d’études et d’analyses!…

Le Serpent et le Cerf

On peut dans « Serpent » lire et entendre la présence du Cerf lequel mène un combat « quasi mythologique voir alchimique » avec le serpent qu’il absorbe selon des récits anciens avec son venin au printemps dans un rite de régénération… Serpent et cerf sont donc en relation comme sur le celtique chaudron de Gundestrup par l’intermédiaire d’un médiateur appelé : Cernunnos !)…

Le héros irlandais Finn est étroitement liè lui aussi au cerf par son nom même (son fils Oisin signifie le faon et sa mère est une femme au nom de biche)… Finn ira dans l’Autre Monde à Samain… Il aura accès à la Connaissance par le Saumon et s’approchera du « Chaudron »… Le féminin sera aussi son guide…

J’aime renverser le son des syllabes car le résultat est parfois « renversant »… Ainsi serpent qui devient penser !!! La corde qui serre le pied par lequel Odhinn se pend pour accéder à la Connaissance des Runes est peut-être elle aussi révélatrice de certains mystères…